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François Hollande a estimé que le 1er mai était "la fête des syndicalistes"

François Hollande, candidat socialiste à la présidentielle, a estimé mardi 1er mai à Nevers (Nièvre) que ce jour de fête ne devait pas être associée "à une bataille contre le syndicalisme". Un peu avant, il a rendu hommage à Pierre Bérégovoy.
Article rédigé par Adrian Buffel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
François Hollande rend hommage à l'ancien premier ministre Pierre Bérégovoy à Nevers (Nièvre) le 1er mai (PATRICK KOVARIK / AFP)

François Hollande, candidat socialiste à la présidentielle, a estimé mardi 1er mai à Nevers (Nièvre) que ce jour de fête ne devait pas être associée "à une bataille contre le syndicalisme". Un peu avant, il a rendu hommage à Pierre Bérégovoy.

En déplacement à Nevers (Nièvre), loin des défilés parisiens, le candidat socialiste à l'élection présidentielle, François Hollande, a déclaré mardi, après un hommage à l'ancien premier ministre Pierre Bérégovoy, que le 1er mai était "la fête des syndicalistes" et ne saurait être associée "à une bataille contre le syndicalisme".

Quelques minutes avant le rassemblement parisien des sympathisants de Nicolas Sarkozy, François Hollande a voulu rendre "hommage à tous les syndicalistes de France" mardi à Nevers dans la Nièvre.

Pour le candidat socialiste à la présidentielle, ceux-ci ont pour mandat d'"éviter aux plus faibles le licenciement, donner de la dignité à ces travailleurs qui, devant leur machine, demandent à être protégés".

"Oui, la fête du travail, c'est la fête des syndicalistes et je ne peux pas accepter qu'il puisse y avoir ici en France une bataille le 1er mai contre le syndicalisme", a-t-il dit.

Hommage à Bérégovoy

M. Hollande s'exprimait devant le Palais ducal Nevers, après avoir rendu hommage au dirigeant socialiste Pierre Bérégovoy. Celui-ci s'était donné la mort dans cette ville le 1er mai 1993.

Il a rappelé que Pierre Bérégovoy avait d'abord été un syndicaliste et a refusé de laisser la "valeur travail" à son adversaire du 6 mai, qu'il a accusé de l'"abîmer".

Sous un beau soleil, accompagné notamment des députés PS Michel Sapin, Daniel Vaillant et Christian Paul, le candidat PS s'est rendu au cimetière où repose celui qui fut aussi secrétaire général de l'Elysée sous François Mitterrand.

La fille du défunt ministre Catherine, ainsi que deux de ses petites-filles étaient présentes, tout comme sa soeur.

Une gerbe a été déposée sur la tombe du socialiste et une minute de silence a été observée.

Une foule attendait le candidat à l'entrée du cimetière et l'a encouragé à grands cris.

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