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Vidéo "Je n'aime pas ce voyeurisme" : quand François Fillon s'érigeait contre la "moralisation de la vie politique"

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Durée de la vidéo : 2 min
Quand Fillon s'érigeait contre la "moralisation de la vie politique"
Quand Fillon s'érigeait contre la "moralisation de la vie politique" Quand Fillon s'érigeait contre la "moralisation de la vie politique"
Article rédigé par franceinfo
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Invité du journal de France 2 en avril 2013, l'ancien Premier ministre estimait qu'il n'y avait "pas besoin de projet de loi" sur la transparence de la vie publique.

François Fillon avait-il, en 2013, de bonnes raisons de s'élever contre la création d'une Haute autorité pour la transparence de la vie publique ? La question se pose, mardi 31 janvier, alors que le Canard enchaîné publie de nouvelles révélations sur l'emploi de son épouse en tant qu'attachée parlementaire – un emploi généreusement rémunéré, et soupçonné d'être fictif.

>> Le Canard enchaîné publie de nouvelles révélations sur les revenus de Penelope Fillon. Suivez notre direct

Invité du journal de France 2, le 8 avril 2013, l'ancien Premier ministre s'était expliqué sur son refus de voter, quelques jours plus tard, le projet de loi pour la transparence de la vie publique. "Je récuse l'expression de moralisation de la vie politique. Je récuse l'idée que les hommes politiques soient tous corrompus, comme on essaie en ce moment de le faire croire, lançait-il face à David Pujadas. Je considère qu'il n'y a pas besoin de projet de loi."

Une maison, deux voitures et moins de 100 000 euros d'épargne

Le député de Paris avait d'ailleurs voté contre le texte, le 17 septembre 2013, lors du vote définitif, comme l'ensemble du groupe UMP, à l'exception de quatre députés. "Je pense que ça ne règle rien, insistait-il. Je vois bien qu'il y a maintenant une sorte de doute, qui plane sur l'ensemble des responsables politiques." "C'est pour ça que je dis que, même si je n'aime pas ce voyeurisme, je publierai ma déclaration de patrimoine", ajoutait-il, précisant n'avoir pour "seul patrimoine" qu'une maison dans la Sarthe évaluée à 650 000 euros, deux voitures de plus de dix ans, et "moins de 100 000 euros d'épargne".

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