L'UDI rentre dans le rang. Les centristes avaient suspendu leur soutien à François Fillon, ils avaient même demandé son retrait. Finalement, ils reviennent, et lui demandent des engagements.
L'affaire Fillon a bien fait hésiter le centre droit, et les plaies ne sont pas toutes refermées. Yves Detraigne, sénateur UDI, a lui déclaré qu'il ne voterait pas pour François Fillon. Et la tentation Macron, elle existe ? "La tentation Macron, ça existe oui", a-t-il déclaré à des journalistes devant le siège de l'UDI.
68 circonscriptions réservées à l'UDI
Mais pour le bureau politique de l'UDI, les réflexes historiques ont la vie dure. "Du point de vue des dirigeants du parti, nous on a toujours voulu être clairs sur les alliances. La création de l'UDI, c'est la création d'un parti où le centre est allié avec la droite", a expliqué Laurent Hénart, président du Parti radical - UDI. Ajoutez à cela 68 circonscriptions réservées à l'UDI, l'issue de ce bureau politique était assez prévisible. Au bout de deux heures de discussion, la ligne majoritaire est claire : après avoir dit non à François Fillon, l'UDI dit maintenant oui.
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