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Vidéo Un retour en politique de François Fillon ? : "C'est non, c'est définitif, il ne le veut pas", assure son ami Bruno Retailleau

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat et proche de François Fillon, dément sur franceinfo mercredi l'hypothèse d'un retour en politique de l'ancien Premier ministre.

"Je me crois autorisé à vous faire une réponse catégorique, c'est non, c'est définitif", déclare sur franceinfo mercredi 22 janvier sur franceinfo Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat et proche de François Fillon en réponse à une question sur un éventuel retour en politique de l'ancien Premier ministre. "Ce n'est pas une carte postale. Sa crainte c'est que vous lisiez dans ces indices-là [sa participation à "Vous avez la parole" sur France 2 le 30 janvier] des preuves d'un retour. Il ne le souhaite pas. Il ne le veut pas. Je peux l'affirmer de façon catégorique. Il le dira aussi sur l'antenne de France Télévisions."

À la question de savoir si François Fillon avait digéré sa défaite à la présidentielle et les affaires qui lui collent encore à la peau, le sénateur de Vendée répond : "Je crois que non. C'est un cataclysme sur le plan humain, c'est quelque chose qui ne se digère pas. S'il va prendre la parole, c'est pour dire sa vérité devant les Français", estime-t-il. "Il a à cœur de s’exprimer, assure Bruno Retailleau. D’autres, ses anciens faux amis, le font pour lui, donc je pense qu’il a envie de s’exprimer lui-même."

Le temps de notre modernité exige, lorsque l'on est un homme public, de rendre des comptes à la justice mais aussi directement au public. Car souvent, vous êtes condamné par le tribunal médiatique, avant même d'être condamné par le tribunal judiciaire.

Bruno Retailleau

à franceinfo

François Fillon, son épouse Penelope et son ancien suppléant à l'Assemblée Marc Joulaud seront jugés du 24 février au 11 mars au tribunal correctionnel de Paris, dans l'affaire des emplois fictifs dont aurait bénéficié Penelope Fillon, une affaire qui avait plombé la campagne du candidat de la droite à la présidentielle de 2017. François Fillon, 65 ans, devra notamment répondre de "détournement de fonds publics", "complicité et recel" de ce délit ou encore "complicité et recel d'abus de biens sociaux".

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