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Hésitations, conseils d'amis et tacles assassins : dans les coulisses de la décision de François Fillon

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Hésitations, conseils d'amis et tacles assassins : dans les coulisses de la décision de François Fillon
Hésitations, conseils d'amis et tacles assassins : dans les coulisses de la décision de François Fillon Hésitations, conseils d'amis et tacles assassins : dans les coulisses de la décision de François Fillon (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
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L'annulation de la visite de François Fillon au Salon de l'Agriculture a marqué le top départ d'une journée folle durant laquelle se sont succédé fausses rumeurs et vrais lâchages, le candidat annonçant lui-même sa prochaine mise en examen et sa volonté d'"aller jusqu'au bout".

C'est la journée où tout a bien failli basculer pour François Fillon. Le report de sa visite au Salon de l'Agriculture a marqué le top départ d'une journée folle durant laquelle se sont succédé fausses rumeurs et vrais lâchages, le candidat annonçant lui-même sa prochaine mise en examen et sa volonté d'"aller jusqu'au bout". Hésitations, conseils d'amis et tacles assassins... France 2 revient sur les coulisses de cette décision.

"C'est au peuple français et à lui seul que j'en appelle désormais"

Son entourage avait annoncé cette déclaration après le report de dernière minute et sans explication mercredi matin de la visite de l'ancien Premier ministre au Salon de l'Agriculture. Il s'y est finalement rendu dans l'après-midi au milieu d'une cohue de caméras dans une marche rythmée au son de ses partisans ("Fillon, président") et de ses adversaires ("Voleur! Rends l'argent").

Après une matinée d'intenses spéculations, François Fillon avait fini par expliquer cette improvisation généralisée: "Mon avocat a été informé que je serai convoqué le 15 mars par les juges d'instruction afin d'être mis en examen". Il a assuré qu'il se rendrait bien à cette convocation, non sans attaquer sévèrement l'institution judiciaire. "Au-delà de la procédure judiciaire, c'est au peuple français et à lui seul que j'en appelle désormais (...) parce que seul le suffrage universel et non pas une procédure menée à charge peut décider qui sera le prochain président de la République", a expliqué François Fillon.

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