François Fillon : la droite dans la tourmente
Deux camps se dessinent chez les Républicains : ceux qui veulent continuer à soutenir le soldat Fillon et ceux qui, au contraire, commencent à lui demander ouvertement de se retirer.
Au moins une bonne nouvelle ce matin, jeudi 2 février pour François Fillon. Quand il quitte son domicile, il a pris connaissance de cette tribune en sa faveur publiée dans Le Figaro. Une tribune signée par 18 ténors du parti Les Républicains. Parmi ses soutiens, le président du Sénat, Gérard Larcher. Il balaie toute idée de chercher un remplaçant à François Fillon.
"Je ne serai pas le plan B"
Pendant ce temps, Alain Juppé, à Bordeaux (Gironde), s'amuse beaucoup d'être poursuivi par la presse. Et il répète à qui veut l'entendre : "je ne serai pas le plan B". Mais en coulisse, les couteaux sont bel et bien sortis. Le député sarkozyste, Georges Fenech, fait circuler cette pétition pour justement mettre un plan B sur les rails. Même scepticisme chez le député Henri Guaino : "c'est un naufrage. La pression politique va devenir intenable". Un discours que l'on commence à beaucoup entendre dans les couloirs de l'Assemblée nationale.
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