"Coup d'État institutionnel" : la gauche réplique
Accusée par François Fillon d'être derrière toute cette affaire, l'Élysée a répondu, suivie par certains élus et ministres.
S'est-il senti visé par la contre-attaque de François Fillon ? François Hollande a en tout cas fait savoir ce mercredi 1er février ce qu'il pensait des accusations de "coup d'État institutionnel", lancées par François Fillon. "Le seul pouvoir, c'est celui de la justice, qu'on doit laisser travailler, et les seules exigences sont celles de la transparence et de l'exemplarité", a fait savoir l'entourage du président.
"Ça fait pitié"
De son côté, le porte-parole du gouvernement tient à mettre les points sur les i : "C'est une manière de faire qui n'est pas acceptable. Chacun doit assumer ses responsabilités", a lancé Stéphane Le Foll. À l'Assemblée nationale, ministres et députés de gauche jusque là discrets sur l'affaire Fillon se sont réveillés en entendant l'expression "coup d'État". "Ça fait pitié", a fustigé Malek Boutih. "Ce qui est désolant, c'est que s'il y a des comportements qui ont dérapé, ça jette le discrédit sur l'ensemble des élus", estime Ségolène Royal.
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