Au passage de François Fillon dans un village des Ardennes, ce jeudi 2 février, certains habitants ne mâchent pas leurs mots. "Il n'a plus aucun crédit, il faut qu'on passe à autre chose", dénonce un homme. "Moi, il me faut une vie pour gagner ce que sa femme a gagné en 22 ou 28 mois", calcule un autre.Des sympathisants suspicieuxFaute ou pas, certains s'en remettent aux juges. "Il faut que la justice fasse vite pour écarter les doutes", estime un homme, l'air grave. "S'il n'était pas un candidat bien placé aux élections, on n'en aurait pas parlé", défend une femme, suspicieuse. Même sentiment chez une partie des sympathisants venus écouter François Fillon à Charleville-Mézières. "Ce sont des affaires qui sortent à quelques mois de l'élection, ce n'est pas par hasard", raconte un homme. "Il met quand même son propre camp mal à l'aise", nuance un autre.