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François Fillon fustige la présidence de François Hollande

Pris en étau entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, François Fillon est sorti de la mêlée ce mercredi lors d’un discours politique de rentrée musclé. Candidat aux primaires de la droite pour 2017, l’ancien Premier ministre a dénoncé l'absence de leadership du chef de l'Etat et réaffirmé sa position au sein de l'UMP.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (L'ancien Premier ministre François Fillon regarde déjà vers 2017 © Maxppp)

Pendant que se tenait le premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement de Manuel Valls à l'Elysée, François Fillon réunissait ses amis à Rouez-en-Champagne dans le département de la Sarthe. L'occasion pour lui de réagir au remaniement dans une vive critique au président de la République.  "Comment ne pas penser que François Hollande se révèle incapable de concevoir l’avenir de la France ? " […] "Il subit les événements ", a lancé François Fillon.

 

Extrait du discours de rentrée de François Fillon à Rouez-en-Champagne

La dissolution de l’Assemblée nationale "devient plausible "

"Depuis mai 2012, 27 mois ont passé, 27 mois gâchant les chances de la reprise, 27 mois pour rien ", estime l’ancien Premier ministre qui ne croit pas que le gouvernement Valls 2 "aura la capacité politique, parlementaire et institutionnelle de mener les réformes annoncées ". Dans ce contexte, "la dissolution de l’Assemblée nationale devient plausible ", estime-t-il, rejetant toute idée de cohabitation. "Le recours au peuple, oui, mais la cohabitation, non ", a-t-il affirmé.

 

UMP : "Nous ne gagnerons pas sur une image, une tactique ou une revanche "

Avec Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin, "nous assumons depuis quatre mois une mission de remise en ordre de l’UMP ", assure François Fillon, qui souhaite que le Congrès du parti en novembre soit un rendez-vous "démocratique " qui se déroule "de façon équitable et transparente ".

"Oui à une nouvelle génération à la tête de UMP pour valoriser de nouveaux talents, de nouvelles idées, de nouvelles méthodes ", explique-t-il tout en se positionnant en rassembleur. Pour gagner, il faut être "un parti de rassemblement et faire 51%! Le Président de l’UMP devra tenir l’équilibre entre toutes les sensibilités ! ", affirme-il sur Twitter. "Nous ne gagnerons pas sur une image, une tactique ou une revanche" , a-t-il lancé. Un message qui s’adresse là, sans le citer, à Nicolas Sarkozy qui pourrait briguer la tête du parti dans les prochaines semaines. 

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