François Fillon exhorte les militants de l'UMP à "passer à la vitesse supérieure"
Lors d'une réunion publique, jeudi 5 avril en Seine-et-Marne, François Fillon a lancé un appel aux militants UMP leur demandant de "passer à la vitesse supérieure". "Nous ne devons pas compter nos efforts pour convaincre", a dit le premier ministre.
François Fillon demande aux sympathisants et militants UMP de "passer à la vitesse supérieure". A un peu plus de deux semaines du premier tour de la présidentielle, jeudi 5 avril, le premier ministre a lancé cet appel lors d'une réunion publique à Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne).
"Pendant les deux semaines que nous avons devant nous, je vous demande de passer à la vitesse supérieure", "et dans deux semaines, d'accélérer encore !", a déclaré le chef du gouvernement.
"Mobilisez-vous, battez-vous pour nos valeurs ! Et ensemble, allons chercher la victoire de Nicolas Sarkozy", a dit M. Fillon, devant quelque 500 personnes, essentiellement des retraités, dans le fief de l'ancien ministre Yves Jégo.
"Nous ne devons pas compter nos efforts pour aller convaincre"
Cette réunion publique dans la ville du vice-président du Parti radical, qui lui avait tendu la main, est "le symbole" de leur réconciliation (M. Jégo avait été ministre dans le gouvernement Fillon qu'il a quitté en 2009) et "surtout du rassemblement de la droite et du centre derrière Nicolas Sarkozy", a affirmé M. Fillon.
"Nous ne devons pas compter nos efforts pour aller convaincre nos concitoyens qui hésitent encore", a-t-il exhorté, qualifiant la campagne de "bataille très difficile mais absolument fondamentale pour l'avenir de notre pays".
Le Premier ministre n'a eu de cesse d'attaquer le candidat socialiste et le PS, accusés d'être "prêts à tout pour être élus, prêts à faire comme s'il n'y avait pas de crise mondiale, prêts à salir le président, prêts à vous promettre la lune".
"Heureux ceux qui savent ce que François Hollande pense vraiment"
"Ce n'est pas digne d'un grand parti de gouvernement de se conduire de cette façon !" a-t-il dénoncé.
"Notre adversaire est prudent sur la forme et insaisissable sur le fond. Heureux ceux qui savent ce que François Hollande pense vraiment : en vérité il ne pense rien, il s'adaptera aux circonstances ou bien ça dépendra de la croissance", a assuré le chef du gouvernement qui sera lui-même candidat aux élections législatives à Paris.
Il a raillé le programme que M. Hollande mettrait en oeuvre lors de sa première année s'il était élu, où il y a "des gestes symboliques (...) des retours en arrière, beaucoup de retours à la période de Lionel Jospin dont ils semblent penser que c'était une période bénie et beaucoup de répliques de mesures que nous avons déjà prises sous ce quinquennat".
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