Cet article date de plus de dix ans.

Fillon : "Je suis mieux placé que Sarkozy pour 2017"

François Fillon a contacté "Valeurs actuelles" pour déterrer la "hache de guerre", selon l'hebdomadaire.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
François Fillon, le 13 septembre 2013 lors d'un meeting de l'UMP, à Nice (Alpes-Maritimes), le 6 octobre 2013. (JEAN CHRISTOPHE MAGNENET / AFP)

La hache de guerre est déterrée entre François Fillon et Nicolas Sarkozy. C'est l'hebdomadaire de droite Valeurs actuelles qui le dit, mardi 8 octobre. Le journal a rencontré l'ancien Premier ministre UMP (à sa demande). Et il défend son image de présidentiable.

"Aujourd'hui, je crois que je suis mieux placé que Nicolas Sarkozy pour l'emporter en 2017. Si je ne le pensais pas, je ne serais pas candidat", dit-il à l'hebdomadaire, qui publie quelques extraits sur son site. "Beaucoup m'ont poussé à me présenter en 2012 quand Sarkozy était au plus bas dans les sondages", affirme-t-il encore. Il se serait refusé à y songer jusqu'au "soir de la défaite de Sarkozy".

"J'ai totalement soutenu Sarkozy"

Et de le tacler : "Quand on perd une élection, il est impossible de dire qu'on a fait une bonne campagne." Il s'explique encore : "Il faut rembobiner le film à l'envers pour comprendre. Moi, en 2007, j'ai totalement soutenu Sarkozy, mais cela ne veut pas dire que son projet était totalement le mien. Il était le leader, mais sur beaucoup de sujets, j'aurais aimé faire les choses différemment, notamment sur la dette, les déficits, les finances publiques."

Dimanche déjà, dans le JDD, François Fillon cassait "un peu de vaisselle". "J'ai été loyal. J'ai retenu mes critiques et mes remarques. Peut-être trop", a raconté l'ex-Premier ministre. "Pendant un an à chacune de nos rencontres, Nicolas me disait : 't'es le meilleur'. Et puis, à peine sorti, il recevait mes amis pour me critiquer. A un moment, on en a marre." A-t-il voulu en remettre une couche après l'annonce d'un non-lieu en faveur de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt ?

Sur i-Télé, le maire de Nice et soutien de François Fillon, Christian Estrosi, s'est désolidarisé de l'ancien Premier ministre : "Je désapprouve les propos de François Fillon, si ce sont réellement les siens." Pour lui, les deux hommes étaient "en phase", quand l'UMP était au pouvoir.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.