Politique : un discours de "reconquête" lors du premier meeting d'Éric Zemmour
Éric Zemmour voulait faire de son premier meeting, dimanche 5 décembre à Villepinte (Seine-Saint-Denis), une démonstration de force. Eclairage sur le plateau du 19/20 avec le chef du service politique, Cyril Graziani.
Sur la forme,"le meeting d'Éric Zemmour était une démonstration de force", estime le chef du service politique, Cyril Graziani. Si quelques chaises étaient vides, l'impression de masse était là. Le candidat était à l'aise à la tribune. Éric Zemmour veut partir à la "reconquête du plus beau pays du monde" avec ses ennemis désignés : l'immigration de masse, "l'islamo-gauchisme", et l'insécurité. Ses marottes ont été "poussées à l'extrême" lors de son premier rassemblement politique, décrit le journaliste.
Un discours belliqueux
Comment ne pas penser à Donald Trump et à sa campagne présidentielle ? "Une meute" est lancée à ses trousses, selon le candidat : Emmanuel Macron, la gauche, les écologistes, tout le monde y passe. L'homme politique d'extrême droite "a galvanisé ses supporters, en utilisant des termes belliqueux et pessimistes sur l'avenir de la France", souligne le journaliste. Il a changé de ton en passant du "je" au "vous" avec parfois des mots quasi-insurrectionnels. Dimanche à Villepinte (Seine-Saint-Denis), Éric Zemmour a montré qu'il ne serait pas le candidat de l'apaisement.
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