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Le gouvernement dissout le groupuscule d'ultradroite les Zouaves Paris, notamment soupçonné d'être impliqué dans les violences lors du meeting de Zemmour à Villepinte

Le décret publié mercredi accuse le groupe d'être "à l'origine de nombreux et récurrents agissements violents" et de "propager un discours ouvertement raciste", diffusant "régulièrement des images reprenant les symboles de l'idéologie nazie".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des militants de SOS Racisme sont agressés par des sympathisants d'Eric Zemmour, parmi lesquels des membres des Zouaves Paris, le 5 décembre 2021 à Villepinte (Seine-Saint-Denis). (COLIN BERTIER / AFP)

Le groupuscule d'ultradroite les Zouaves Paris, soupçonné notamment d'être impliqué dans les violences commises lors du meeting d'Eric Zemmour à Villepinte (Seine-Saint-Denis) en décembre, a été dissous mercredi 5 janvier en Conseil des ministres, a annoncé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

Selon le décret de dissolution, ce groupe informel, apparu en 2017 et rassemblant une vingtaine de membres, est accusé d'être "à l'origine de nombreux et récurrents agissements violents" et de "propager un discours ouvertement raciste", diffusant "régulièrement des images reprenant les symboles de l'idéologie nazie".

Soupçonné d'être impliqué dans les violences qui ont visé des militants de SOS Racisme lors de la réunion électorale d'Eric Zemmour, le dirigeant présumé du groupe, Marc de Cacqueray-Valmenier, a été mis en examen pour violences volontaires mi-décembre.

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