Le gouvernement dissout le groupuscule d'ultradroite les Zouaves Paris, notamment soupçonné d'être impliqué dans les violences lors du meeting de Zemmour à Villepinte
Le décret publié mercredi accuse le groupe d'être "à l'origine de nombreux et récurrents agissements violents" et de "propager un discours ouvertement raciste", diffusant "régulièrement des images reprenant les symboles de l'idéologie nazie".
Le groupuscule d'ultradroite les Zouaves Paris, soupçonné notamment d'être impliqué dans les violences commises lors du meeting d'Eric Zemmour à Villepinte (Seine-Saint-Denis) en décembre, a été dissous mercredi 5 janvier en Conseil des ministres, a annoncé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
Le groupement de fait « les Zouaves Paris » a été dissous ce matin en conseil des ministres, conformément aux instructions du Président de la République.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) January 5, 2022(Nouvelle fenêtre)
Comme le détaille le décret que j’ai présenté, ce groupement de fait appelait à la haine et la violence. A lire pic.twitter.com/mD7Omv5iUl(Nouvelle fenêtre)
Selon le décret de dissolution, ce groupe informel, apparu en 2017 et rassemblant une vingtaine de membres, est accusé d'être "à l'origine de nombreux et récurrents agissements violents" et de "propager un discours ouvertement raciste", diffusant "régulièrement des images reprenant les symboles de l'idéologie nazie".
Soupçonné d'être impliqué dans les violences qui ont visé des militants de SOS Racisme lors de la réunion électorale d'Eric Zemmour, le dirigeant présumé du groupe, Marc de Cacqueray-Valmenier, a été mis en examen pour violences volontaires mi-décembre.
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