Vœux d'Emmanuel Macron : le chef de l'État se félicite d'un "réarmement" économique et industriel de la France

Emmanuel Macron s'est livré, dimanche 31 décembre, aux traditionnels vœux de bonne année, avant le passage à 2024. Il a d'abord évoqué une année 2023 marquée par "la tension géopolitique croissante" et par la guerre "en Ukraine" et "au Proche-Orient". En revenant sur la réforme des retraites, le chef de l'État a reconnu qu'elle était impopulaire, mais assuré qu'elle était nécessaire.

Un "réarmement" de la France

Le discours du président de la République a été marqué par l'idée d'un "réarmement" de la France, notamment économique, grâce aux réformes de "l'assurance chômage, la relance de nos industries vertes, l'accélération de France 2030, la refondation du lycée professionnel, la réforme de Pôle emploi et du revenu de solidarité active", entre autres "grandes transformations". Emmanuel Macron s'est également félicité d'une "loi historique pour nos militaires. En une décennie, le budget de nos armées aura ainsi été doublé".

Plus globalement, le chef de l'État a défendu un "réarmement industriel, technologique, scientifique", et pourfendu, dans une allusion implicite aux oppositions, "ceux qui privilégient les calculs électoraux, les petits arrangements ou leurs intérêts personnels". 2024 sera l'occasion de "faire le choix d'une Europe plus forte, plus souveraine, à la lumière de l'héritage de Jacques Delors", décédé le 27 décembre, a-t-il encore soutenu.

Emmanuel Macron a salué l'avancement du chantier de la cathédrale Notre-Dame, qui pourrait s'achever "en cinq années, comme promis". Avant d'évoquer les Jeux olympiques à venir cet été, une "fête populaire permise par des milliers de bénévoles", et de conclure en voyant dans 2024 "une année d'espérance".