Ils étaient plus de 400 mercredi 11 septembre au pied du Palais de justice de Paris pour soutenir les neuf militants écologistes jugés pour avoir décroché des portraits d'Emmanuel Macron dans des mairies parisiennes. Céline Marchand, 24 ans, est l'une des prévenus. Elle va comparaitre pour la première fois devant un tribunal et elle assume : "Aujourd'hui face à l'urgence climatique, on est contraints d'entrer en désobéissance civile, d'en arriver à ce type d'actions. On a marché, signé des pétitions, dialogué et on voit bien que ça ne fonctionne pas".Des actions pacifiquesLes opérations de décrochage dans les mairies se veulent non-violentes et s'adressent uniquement au chef de l'État. Les militants écologistes lui reprochent son inaction en matière de lutte pour le climat. Les neuf prévenus sont jugés pour "vols en réunion". Un délit passible de cinq ans de prison et 75 000 € d'amende.