Que retenir de l'interview d'Emmanuel Macron ?
2h40 d'interview. De la fiscalité aux mouvements sociaux, le président a défendu son action, presque un an après son arrivée à l'Elysée. Sans surprise Emmanuel Macron n'a rien cédé lors de cette nouvelle séquence.
L'interview du chef de l'État dimanche 15 avril a donné lieu parfois à des échanges tendus : "Ni vous ni moi n'êtes des juges autour de cette table. Vous êtes des intervieweurs, je suis le président de la République". Au cours de ces échanges, Emmanuel Macron a aussi reconnu que la colère gronde. Il comprend celles des cheminots, des hôpitaux, mais pas celle de Notre-Dame-des-Landes. "Mon objectif reste de réconcilier et d'unir le pays, mais on ne l’unira pas par l'inaction en cédant à la tyrannie de certaines minorités".
Vers une deuxième journée de solidarité ? "Une piste intéressante"
Sur la réforme de la SNCF, le président confirme la reprise de la dette de l'entreprise. "À partir du 1er janvier 2020, l'État reprendra progressivement la dette", a-t-il affirmé. "Intraitable", selon ses mots, sur la question de la fraude fiscale, le chef de l'État se défend d'avoir fait des cadeaux aux plus riches avec sa réforme de l'ISF. Et pour compenser la fin de la taxe d'habitation, Emmanuel Macron déclare : "Il n'y aura pas la création d'un nouvel impôt local, ni d'un nouvel impôt national, et il n'y aura pas d'augmentation de la pression de cet impôt." En revanche, la piste d'une nouvelle journée de solidarité pour financer la dépendance lui semble "intéressante".
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