Emmanuel Macron a souhaité se montrer intraitable envers la radicalisation islamiste en banlieue ce mardi 22 mai. Le chef de l'État a notamment annoncé que les maires seraient informés de la présence d'individus dangereux sur leur commune. Le président accède à une revendication de la droite qui veut prévenir d'éventuels actes terroristes. La plupart des maires approuvent.Pas de plan à coups de milliardsPour le reste, Emmanuel Macron réaffirme qu'il ne veut pas d'un énième plan banlieue à coups de milliards. Et tant pis pour Jean-Louis Borloo, qui voulait un vrai plan de bataille. À défaut, le président avance quelques mesures concrètes : un plan contre le trafic de drogue pour juillet prochain, la généralisation des tests anti-discrimination dans les grosses entreprises et la rénovation urbaine élargie aux zones rurales. À la sortie, élus et habitants de banlieue oscillent entre approbation polie et déception.