ISF : 22 députés de La République en marche relancent le débat
Alors que le chef de l'État est inflexible, des députés de La République en marche réclament un nouvel ISF, payé par ceux qui refusent d'investir dans les PME.
Les "gilets jaunes" ont ils été entendus par les députés de la majorité ? Une vingtaine d'entre eux propose de revenir en partie sur la suppression de l'ISF. Parmi eux François Jolivet, Sonia Krimi, et Jean-François Cesarini. "On veut être cohérent avec l'ambition du candidat Macron qui était de dire : 'on retire l'ISF pour que l'argent de cet impôt rentre dans l'économie réelle'. Nous on se dit : 'et si on était plus incitatif encore ?'", explique Jean-François Cesarini.
"Ce n'est pas une fronde"
Il s'agit donc de conditionner l'ISF. Avant la réforme, pour chaque euro investi dans une PME le montant était déductible à 50 % de l'ISF, dans la limite de 45 000 euros. Les députés signataires proposent de passer à 100 % de la somme investie, sans plafond. En revanche ceux qui n'investissent pas devront payer l'entièreté de l'impôt. Est-ce en contradiction avec l'engagement du président de la République de supprimer l'ISF ? "Ce n'est pas une fronde, le débat n'est pas clos, il faut évaluer le dispositif et nous verrons s'il faudra modifier ce qui a été fait", assure Stéphane Travert, député LREM de la Manche.
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