Emmanuel Macron invite les chefs de parti pour une nouvelle réunion à Saint-Denis le 17 novembre

Une rencontre similaire avait déjà eu lieu fin août, dans le même lieu, avec les dirigeants des forces politiques.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Emmanuel Macron à Bruxelles (Belgique), le 27 octobre 2023. (NICOLAS ECONOMOU / NURPHOTO / AFP)

Dans une lettre envoyée dimanche 5 novembre, Emmanuel Macron invite les chefs de parti à une nouvelle rencontre le 17 novembre à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), a appris France Télévisions, confirmant une information du quotidien Le FigaroUne réunion similaire avait déjà eu lieu fin août, dans le même lieu. Le président de la République propose notamment de poursuivre "les réflexions sur les pistes d'évolution du référendum", selon le document que France Télévisions a pu consulter. 

Sur le référendum, alors qu'aucun "consensus" n'avait été trouvé précédemment, Emmanuel Macron propose de nouveaux travaux, où "chacun pourra réagir et proposer des évolutions""Il s'agirait à la fois de saisir des projets de loi relevant de questions dites 'sociétales' comme la fin de vie parfois évoquée, mais également de réformes plus larges touchant plusieurs aspects intriqués entre eux, comme c'est le cas des questions migratoires qui relèvent de sujets régaliens, économiques, sociaux ou même diplomatiques", a-t-il esquissé. 

Abaisser à un million d'électeurs le seuil du RIP 

Emmanuel Macron souhaite abaisser à un million d'électeurs, contre près de 5 millions actuellement, le seuil pour permettre l'organisation d'un référendum d'initiative partagée (RIP). Il suggère d'abaisser également le nombre de parlementaires requis (93 contre 185) et de "donner aussi aux citoyens la possibilité de prendre l'initiative" de ce RIP, "alors qu'aujourd'hui seuls les parlementaires peuvent lancer la procédure". Introduit dans une réforme constitutionnelle en 2008, aucun RIP n'a pour l'heure abouti.

Trois autres sujets seront à l'ordre du jour : "la situation internationale", "une mission relative à la décentralisation", ainsi que "la Corse, la Nouvelle-Calédonie et plus globalement les Outre-Mer". "Les questions environnementales et de justice sociale ne sont toujours pas à l'ordre du jour. C'est assez hallucinant en vrai #Déconnexion", a réagi sur X (ex-Twitter) la patronne d'EELV, Marine Tondelier.

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