Aux côtés des syndicats à Marseille, Jean-Luc Mélenchon appelle à l'unité contre Emmanuel Macron
Le chef de file des Insoumis et député des Bouches-du-Rhône a pris part, samedi après-midi, au défilé "Stop Macron", à l'initiative – entre autres – de la CGT.
Il appelle à "rompre la cloison" entre politiques et syndicats, et à une unité "dans tous le pays" contre Emmanuel Macron. Le leader de La France insoumise et député des Bouches-du-Rhône Jean-Luc Mélenchon a manifesté aux côtés de la CGT, d'autres syndicats et partis de gauche, samedi 14 avril à Marseille, au cours du défilé "Stop Macron".
Cette manifestation, à l'initiative entre autres de la CGT mais ouverte aux autres organisations, a rassemblé plusieurs milliers de personnes dans la cité phocéenne, samedi en début d'après-midi.
"Ce sont les syndicats qui ont pris l'initiative d'une mobilisation et qui ont appelé les organisations qui voudraient s'y joindre à le faire. Il m'a semblé que c'était quelque chose d'exemplaire", a déclaré Jean-Luc Mélenchon, élu de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône. "Je souhaite que ça puisse être reproduit dans tout le pays", a-t-il poursuivi.
Pierre Laurent, Benoît Hamon et Olivier Besancenot invités
Jean-Luc Mélenchon voulait faire de ce défilé une démonstration du dépassement des dissensions à l'intérieur de l'opposition de gauche à Emmanuel Macron, et la marque d'une unité avec les syndicats. Il y avait invité les dirigeants du PCF Pierre Laurent, de Génération-s Benoît Hamon et du NPA Olivier Besancenot.
Dans le carré de tête, le chef de file des Insoumis a défilé aux côtés des responsables départementaux de la CGT, de la FSU, de Sud, de l'Unef ou encore du PCF et d'Attac. L'ancien candidat NPA à l'élection présidentielle, Philippe Poutou, était également présent.
Ce qui se déroule, ici à Marseille, c'est une bonne rupture de la cloison entre le mouvement social et l'action politique (...) Clairement, dans le pays, il y a une volonté d'envoyer un message 'stop' à Macron.
Jean-Luc Mélenchon
"Le problème de l'unité et de la convergence est posé depuis le début", a réagi de son côté Philippe Poutou. "Pour faire reculer le gouvernement, il faut être des millions dans la rue, il faut combattre ce qui nous divise", a-t-il poursuivi. "Il faut arrêter les conneries."
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