Antisionisme : des députés veulent légiférer
L’agression antisioniste dont a été victime Alain Finkielkraut samedi 16 février à Paris a indigné la classe politique. Certains députés veulent légiférer, mais ils ne font pas l’unanimité.
L’agression verbale dont a été victime Alain Finkielkraut, samedi 16 février à Paris, a suscité l’indignation. Mais aujourd’hui, seules les insultes antisémites sont punies d’un an de prison et 45 000 euros d’amende. Pour un groupe de députés de la majorité, de droite et du centre, les propos antisionistes doivent être assimilés à des injures antisémites. Aujourd’hui, c’est au juge de décider si l’insulte antisioniste est également antisémite.
Une proposition de loi qui divise
Emmanuel Macron partageait la ligne de ce groupe de députés, dès 2017. À La France insoumise, on revendique le droit de critiquer Israël, sans être taxé d’antisémitisme. Pour l’historien Fabrice d’Almeida, depuis la création de l’État d’Israël, antisémitisme et antisionisme sont souvent mêlés. Proposition de loi ou résolution solennelle votée par l’Assemblée, la majorité, jusqu’au gouvernement, est divisée. Le choix devrait être annoncé mardi 19 février.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.