"La haine est là", Alain Finkielkraut revient sur son agression par des "gilets jaunes"
L'un des agresseurs d'Alain Finkielkraut a été identifié dimanche 17 février. Il était de ces "gilets jaunes" qui ont violemment insulté le philosophe samedi à Paris. Ce dernier n'a pas porté plainte, mais le parquet a ouvert une enquête.
Alain Finkielkraut a été violemment insulté samedi 16 février à Paris, en marge de la manifestation des "gilets jaunes". Au lendemain des faits, l'académicien est revenu sur ce moment d'extrême tension. "La haine est là, et elle m'attend assez souvent. C'est terrible à dire, parce qu'à travers moi, ceux qu'ils visaient, ce sont les juifs en tant que sionistes", a-t-il dénoncé au micro de France 3.
Marches contre l'antisémitisme mardi
Une grande partie de la classe politique a dénoncé l'antisémitisme, dont a été victime Alain Finkielkraut. "À l'intérieur de ces cortèges, de manière minoritaire, à nouveau, vous avez des éléments d'extrême gauche ou d'extrême droite qui font preuve d'un antisémitisme crasse, qui l'expriment", a regretté le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. Les insultes proférées à l'encontre du philosophe et écrivain interviennent dans un contexte de forte hausse des actes antisémites. La quasi-totalité des partis politiques appelle à des manifestations mardi 19 février partout en France.
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