Cet article date de plus de six ans.

Alexandre Benalla : une audition et des doutes

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Alexandre Benalla : une audition et des doutes
Alexandre Benalla : une audition et des doutes Alexandre Benalla : une audition et des doutes (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions
France 3

L’audition d'Alexandre Benalla devant la Commission d'enquête du Sénat a eu lieu mercredi 19 septembre. L'ex-collaborateur de l'Élysée a tenté de minimiser son rôle sans pour autant convaincre sur les raisons de son port d'arme. 

L'audition d'Alexandre Benalla devant la Commission d'enquête du Sénat, a eu lieu mercredi 19 septembre. L'ancien chargé de mission est arrivé avec un léger sourire sans dire un mot aux journalistes. Et très rapidement, devant les sénateurs, il s'illustre par un discours très maîtrisé. Une semaine après avoir traité de "petit marquis" le préseident de la commission, il commence tout d'abord par s'excuser. Puis visiblement très préparé, il répond à chacune des questions avec cette même formule : "pour être très précis". 

"Je n'ai jamais été policier ou garde du corps"

Les sénateurs ne peuvent pas l'interroger sur les événements du 1er mai pour ne pas interférer avec l'enquête judiciaire en cours. L'audition se concentre donc sur son rôle à l'Élysée : organisation des déplacements publics et privés du président, coordination des services de sécurité. Alexandre Benalla liste ses fonctions et dément toute mission de police. "Je n'ai jamais été policier ni garde du corps du président de la République", affirme-t-il. Mais un élément sème le trouble. La question du port d'arme qui lui avait été accordé. Sur ce point, Alexandre Benalla est formel : "Le port d'arme était lié à ma sécurité personnelle". 

Deux heures plus tard, devant la même commission, cette version est contredite par Yann Drouet, l'ancien chef de cabinet du préfet de police de Paris. Une contraction qui s'ajoute aux nombreuses approximations relevées par les sénateurs, peu convaincus par les réponses apportées. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.