Affaire Benalla : RN et LFI ravivent les flammes que LREM tente de maîtriser
Les députés de la majorité tentent de temporiser lundi 23 juillet. L'extrême droite comme l'extrême gauche continue à s'indigner.
"Il y a eu des dysfonctionnements au ministère de l'Intérieur et au sein de la présidence de la République. Il est trop tôt pour se prononcer (sur l'affaire Benalla, ndlr). Il faut que les auditions de la commission d'enquête parlementaire se poursuivent", a affirmé Laurence Vichnievsky, députée LREM du Puy-de-Dôme.
"Les questions et les réponses de Gérard Collomb appellent d'autres questions, mais à d'autres interlocuteurs et c'est ce à quoi nous allons nous employer dans les prochains jours", a rappelé Yaël Braun-Pivet, présidente de la Commission des Lois.
"2h30 d'enfumage"
Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national est "sûre qu'il y a une structure parallèle autour du président de la République avec des personnages qui ne sont ni gendarmes ni policiers et qui ont des pouvoirs tout à fait exorbitants".
Pour Alexis Corbière, député La France insoumise, "on a passé 2h30 d'enfumage, de non-réponses, de contournement. Il y aurait une hiérarchie parallèle qui a cherché à se mettre en place, un itinéraire bis de commandement, une cellule, une officine, que sais-je ?"
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