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Affaire Benalla : Guillaume Larrivé a "un sentiment de nausée" après la démission de la chef de la sécurité du Premier ministre

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Affaire Benalla : Guillaume Larrivé a "un sentiment de nausée" après la démission de la chef de la sécurité du Premier ministre
Affaire Benalla : Guillaume Larrivé a "un sentiment de nausée" après la démission de la chef de la sécurité du Premier ministre Affaire Benalla : Guillaume Larrivé a "un sentiment de nausée" après la démission de la chef de la sécurité du Premier ministre (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Guillaume Larrivé, député Les Républicains et secrétaire général délégué de ce parti, était l'invité des "4 Vérités" sur France 2, vendredi 8 février.

Invité des "4 Vérités", sur France 2, vendredi 8 février, Guillaume Larrivé a réagi vivement aux derniers développements de l’affaire Benalla, qu'il connaît bien pour avoir été co-rapporteur de la commission d'enquête menée par des parlementaires. Il est revenu sur la démission de la chef de la sécurité du Premier ministre, jeudi 7 février.

"Ce matin, j'ai un sentiment de nausée. Cette affaire Benalla est manifestement une affaire de l'État Macron. Les incidents du 1er mai n'étaient que la partie émergée de l'iceberg. En réalité, plus on creuse, plus on trouve des ramifications très interlopes, à l'Élysée, à Matignon", a déclaré le député. Il a poursuivi : "Ce que je souhaite aujourd'hui c'est que l'autorité judiciaire fasse son travail. Il est vraiment temps que cette affaire finisse et que des instructions, des jugements puissent intervenir."

"Odeur d'égout dans cette affaire."

Malgré les développements de l'affaire, le pouvoir n'a pas vacillé. Mais "il y a manifestement des dysfonctionnements au sommet de l'État depuis plusieurs mois", selon le député, qui se souvient que la commission d'enquête à l'Assemblée nationale "avait explosé en vol au mois d'août." Et Guillaume Larrivé d'ajouter : "il faudrait que cette affaire Benalla soit traitée de manière sérieuse.(...) Il y a presque une odeur d'égout dans cette affaire." Il estime aussi que "bien sûr, il faudra qu'il y ait des sanctions."

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