Toilettes sèches, bière en circuit court, plats végétariens... Les écologistes veulent montrer l'exemple à leurs Journées d'été
Les écologistes sont réunis à Poitiers pour quatre jours, quelques semaines avant la primaire de la formation politique. L'évènement se veut quasiment zéro déchet.
Fini cette année les assiettes et couverts en carton, une "lunch box" (une "boîte déjeuner") est distribuée aux participants à l’entrée de ces Journées d'été des écologistes. Une assiette et des couverts qu'il faudra laver et conserver pendant les quatre jours de l'évènement, qui se déroule du jeudi 19 août au dimanche 22 août à Poitiers, avec plus de 2 000 militants attendus. C'est un temps fort politique, avant la primaire d'Europe-Écologie-les Verts (EELV) en septembre, en vue de l'élection présidentielle de 2022. Mais l'évènement se veut aussi zéro déchet, comme pour montrer l'exemple.
Pour la buvette, c'est le retour du fameux gobelet réutilisable, explique Marine Tondelier, chargée de ces journées pour EELV : "Il a quasiment été inventé aux Journées d'été des écologistes. Il y a un moment, il y a longtemps, où on était un peu seuls à faire ça." Ces gobelets sont très courants désormais, notamment lors des festivals et des concerts, mais "ça a commencé chez nous", assure Marine Tondelier. C'est du plastique certes, mais "recyclé et recyclable".
"En fin d'édition, on fait une estimation sur le carbone dépensé durant l'évènement, et on fait une écocompensation. Donc parfois, on plante des arbres."
Julien Sage, régisseur des Journées d'été écologistesà franceinfo
À propos du menu, ce sont des plats végétariens, cuisinés avec des produits bio, du circuit court, même pour la bière. Côté sanitaire, les militants iront au petit coin dans des toilettes sèches.
Si la démarche, qui se veut exemplaire, venait à échapper aux participants, tout est écrit en gros dans les premières pages du programme distribué à l’entrée. Un document écolo aussi bien sûr, détaille Julien Sage, le régisseur : "Le programme est sur papier recyclé et imprimé avec des encres biodégradables. Il n'y a pas de production en tant que telle de bâches, de matériel, ni de grands kakémonos." L'exemple doit aussi passer par les militants : pas question de venir en avion, la plupart sont arrivés en train, assure l’organisation.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.