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"Il n'y a pas d'affaire Bayou, il n'y a pas d'accusation", réagit Julien Bayou, accusé de violences psychologiques envers son ex-compagne

Le député EELV, qui s'est mis en retrait de sa fonction de secrétaire national du parti écologiste, juge mardi dans un entretien au "Monde" que Sandrine Rousseau, qui a révélé l'affaire, "est allée trop loin".

Article rédigé par franceinfo
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Julien Bayou à la fête de l'Humanité, le 10 septembre 2022 au Plessis-Pâté (Essonne). (STEPHANE MOUCHMOUCHE / HANS LUCAS)

"Il n'y a pas d'affaire Bayou. Il n'y a pas d'accusation." Julien Bayou contre-attaque. Le député Europe Ecologie-Les Verts a réagi, mardi 4 octobre, aux accusations de violences psychologiques envers son ex-compagne, dans un entretien au Monde.

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"Il n'y a pas de fait sous-tendant les anathèmes que j'ai pu entendre. Une cellule s'est autosaisie à la suite d'un e-mail qui lui a été adressé. Je suis dans la situation de quelqu'un innocent des faits dont on ne l'accuse pas", se justifie l'élu.

"Il ne faut pas confondre féminisme et maccarthysme"

Julien Bayou juge que Sandrine Rousseau, qui a révélé l'affaire dans les médias, "est allée trop loin". "Tout le monde le mesure. Pour moi, il ne faut pas confondre féminisme et maccarthysme (...). Beaucoup à EELV m'écrivent pour me dire que c'est allé trop loin, mais ils n'osent le dire en public. Ce n'est pas un excès du féminisme, c'est un dévoiement."

"Le privé ne doit pas être instrumentalisé à des fins politiciennes", poursuit le député de Paris. Il rappelle avoir demandé à quatre reprises à être entendu par la cellule interne à EELV qui s'était autosaisie après un e-mail de son ancienne compagne.

Le député a démissionné de la tête d'Europe Ecologie-Les Verts et s'est mis en retrait de la coprésidence du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, quelques jours après des accusations de violences psychologiques envers une ex-compagne formulées par Sandrine Rousseau sur le plateau de l'émission "C à vous", sur France 5. L'élu conteste ces accusations.

Interrogé sur les révélations de Libération selon lesquelles il faisait l'objet d'une "mise sous surveillance" par un groupe de militantes féministes, il assure avoir "hésité à déposer une main courante" en 2019. "J'ai dû demander à une femme militante de cesser d'enquêter sur moi et surtout de colporter rumeurs et accusations sans preuves", précise-t-il. "J'y vois une instrumentalisation en vue d'un règlement de comptes."

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