Dupont-Aignan inaugure son QG de campagne quai Anatole France, à Paris
Vin rouge, petits fours et optimisme, quai Anatole-France dans le 7e ultra-chic de Paris, où Nicolas Dupont-Aignan a inauguré vendredi 10 février son QG de campagne. "Si on se met au diable, vous n'allez jamais venir", a plaisanté le candidat.
Face à la Seine et aux Tuileries, Nicolas Dupont-Aignan a inauguré vendredi son quartier général dans un immeuble (sur cour) quai Anatole France, juste à côté du Musée d'Orsay.
Une adresse de rêve, que le candidat souverainiste justifie par une plaisanterie aux journalistes : "si on se met au diable, vous n'allez jamais venir ! Là on est près de l'Assemblée, on est près de tout !"
Les comptes de campagne
12 000 euros mensuels pour cet appartement loué pour trois mois à un huissier. Une surface de 200 m2 pour une équipe de campagne de 25 personnes, bénévoles compris. Comme d'habitude, le président de Debout La République affiche sourire et moral d'acier.
Pas trop d'angoisse pour les parrainages : la recherche a commencé il y a un an. Et dès ses voeux de janvier, Nicolas Dupont-Aignan affirmait en avoir plus de 450. Un chiffre minimalisé pour ne décourager aucune bonne volonté.
Un peu plus de soucis côté budget : "tant qu'on n'a pas les signatures, les banques ne prêtent pas", a expliqué Nicolas Dupont-Aignan. Debout la République s'est fixé 1 million d'euros de budget, sachant que 800 000 euros de dépenses de campagne seront remboursés par l'Etat, si le candidat se présente effectivement.
Mais l'argent file vite : un peu plus de 150.000 euros sont déjà partis dans la recherche de parrainages.
"L'essentiel, c'est de faire connaître ses idées"
Dans une conversation à bâtons rompus avec les journalistes, il a réaffirmé que peu lui importait les sondages, toujours à 1% maximum.
"L'essentiel, c'est de faire connaître sa personnalité, son mouvement, ses idées !", lance-t-il. Sans trop le claironner, il espère aussi grapiller les voix des candidats de droite moins assurés de leurs signatures, les Boutin...ou Villepin, qui, comme lui, se réclament du gaullisme.
"Pathétique"
Un dernier mot à propos du référendum proposé par Nicolas Sarkozy sur le système d'indemnisation du chômage ?
"Minable" et "pathétique". "Ce n'est pas à la hauteur d'un président de la République". Pour Nicolas Dupont-Aignan, "un référendum est fait pour les choix stratégiques". Comme celui, rappelle-t-il, de 2005 pour lequel Nicolas Sarkozy n'a pas "respecté" le non des Français.
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