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Dominique de Villepin relaxé

La cour d'appel de Paris a confirmé ce matin la relaxe de l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream.
Article rédigé par Simon Gourmellet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Dominique de Villepin (FRED DUFOUR / AFP)

La cour d'appel de Paris a confirmé ce matin la relaxe de l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream.

C'était une des grandes interrogations de cette rentrée. Dominique de Villepin est blanchi. Il peut donc envisager plus sereinement de se présenter à l'élection présidentielle.

Ce matin, la cour d'appel de Paris a confirmé le jugement rendu en première instance en 2010, malgré le parquet qui demandait 15 mois de prison avec sursis pour complicité de dénonciation calomnieuse. A la sortie du tribunal, Dominique de Villepin, soulagé et solennel s'est tourné vers l'avenir:

"Je veux saluer l'indépendance de notre justice qui a su résister aux pressions politiques", a déclaré à la presse M. de Villepin. "Je veux croire que cette décision contribuera à rendre notre vieux pays moins vulnérable à la rumeur et à la calomnie (...) Rappelons-nous que cette affaire a été initiée en 2005/2006 à la veille de l'élection présidentielle de 2007. Comme j'aimerais que cela puisse servir de leçon pour la présidentielle de 2012", a ajouté l'ancien Premier ministre. Je sors renforcé de cette épreuve et plus déterminé que jamais à servir les français".

Voir la déclaration de Dominique de Villepin :

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Dominique de Villepin était accusé d'avoir été l'instigateur d'une manipulation menée avec les fausses listes Clearstream, qui laissaient penser que des centaines de personnalités, dont Nicolas Sarkozy, possédaient des comptes à l'étranger.

Le procès portait sur la fabrication en 2003 de fausses listes de comptes bancaires à partir de vrais documents de la société luxembourgeoise Clearstream, une chambre de compensation financière.
Ces fausses listes, transmises à la justice courant 2004, semblaient montrer que des centaines de personnalités détenaient des comptes occultes à l'étranger. Parmi celles-ci, Nicolas Sarkozy, qui se préparait alors à prendre le contrôle de l'UMP et se lançait à la conquête de l'Elysée.

Poursuivis également dans cette affaire, Jean-Louis Gergorin écope en appel à 3 ans de prison, dont 6 mois ferme, Imad Lahoud a lui été condamné à trois ans de prison dont 18 mois ferme.

Voir le reportage de D.Verdeilhan de France 2

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