Dominique de Villepin lèvera l'incertitude sur sa candidature le 13 décembre

Dominique de Villepin, fondateur du Parti République solidaire, dira mardi 13 décembre s'il est candidat ou non à l'élection présidentielle de 2012, a-t-on appris jeudi 1er décembre. Les sondages le créditent actuellement d'un score inférieur à 5%.

Domionique de Villepin s'exprimera le 13 décembre "pour évoquer les échéances de 2012", a annoncé jeudi soir son service de presse.

L'ancien premier ministre avait promis le 27 novembre, sur BFM TV et RMC, qu'il dirait "mi-décembre" s'il est ou non candidat, en indiquant à la fois que "le ralliement" n'est pas dans sa "nature" mais que "l'union nationale" qu'il prône "dans la situation effroyable dans laquelle nous sommes" ne doit pas forcément se faire autour de lui.

"Je souhaite pouvoir aller vers les électeurs"

"J'ai pensé que c'était une bonne date pour faire connaître cette décision", avait-il estimé, en assurant qu'il "savait déjà" ce qu'il allait "dire". "Je souhaite vivement pouvoir aller vers les électeurs et pouvoir franchir ce cap", avait ajouté le leader néogaulliste, qui n'a jamais été élu, sans préciser s'il évoquait le scrutin présidentiel.

"Si j'ai eu certaines réticences par rapport à l'élection, c'est que j'ai observé que trop souvent, certains responsables politiques étaient obsédés, à peine élus, par leur réélection" alors que "moi, j'ai toujours été libre", avait-il expliqué.

Des "relations républicaines" avec M. sarkozy

Concernant sa relation à Nicolas Sarkozy, "un des problèmes de la France" comme il le disait en novembre 2010, l'ancien premier ministre avait affirmé n'avoir pas "dealé" avec lui tout en soulignant avoir "tourné la page" de l'affaire Clearstream.

"Ce sont des relations républicaines, apaisées. J'ai tourné la page de ce qui a été pour moi et pour ma famille un calvaire de six années. Je n'entends pas que cette relation personnelle, ce différend, pour employer un mot pudique ou diplomatique, que j'ai eu avec Nicolas Sarkozy pèse sur mes choix politiques", avait-il précisé.