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Dernière ligne droite avant les législatives à Radio France Politique

Bruno Le Maire (UMP), Pierre Laurent (PCF) et Jean-Vincent Placé étaient les invités de Radio France Politique ce dimanche, pour une dernière émission avant le premier tour des législatives.
Article rédigé par Pierre Breteau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
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Bruno Le Maire : "Nous sommes attendus sur ce que nous proposons"

Le candidat à sa propre succession dans l'Eure commence par donner des nouvelles de Nicolas Sarkozy : "Je l'ai eu au téléphone, on n'a pas du tout parlé politique. Je l'ai trouvé très en forme." Bruno Le Maire explique que Nicolas Sarkozy "fait bien de rester à l'écart de ce qui se passe à l'UMP" , autrement dit, de la succession du président sortant. Il se réjouit que "les petites frictions sont désormais du passé" .

L'ancien ministre explique qu'à l'UMP, "nous sommes tous concentrés sur le premier tour des législatives" . Bruno Le Maire veut que son parti réussisse à cette échéance électorale : "Nous sommes attendus sur ce que nous proposons pour la France." Il continue et critique le programme du PS point par point : emploi, partage des richesses ou retour à la retraite à 60 ans.

Bruno Le Maire est opposé aux candidats suivants dans la première circonscription de l'Eure (27) : Jérôme Delenda (Extrême droite), Jean Lemoine (AUT), Driss Ettazaoui (CEN), Michel Vimard (REG), Nathalie Billard (FN), Sandrine Cocagne (Front de Gauche), Jean-André Delabarre (EXG), Michel Champredon (Radicaux de Gauche) et Corinne Roethlisberger (EXG).

Pierre Laurent veut tirer le gouvernement à gauche

Le secrétaire national du Parti communiste ne veut pas d'une Europe libérale : "Les dirgeants européens ne tirent aucune leçon de la situation et persistent à vouloir imposer toujours les mêmes politiques d'austérité qui sont en train de nous mettre dans le mur." Pierre Laurent se réjouit en tout cas de voir que François Hollande cherche à renégocier le traîté de stabilité Sarkozy-Merkel. Il craint simplement que ces négociations "débouchent sur peu de choses" .

Tirer le gouvernement vers la gauche, "c'est un des enjeux des élections législatives" , estime le patron du PCF. "Il faut donner de la force au Front de Gauche qui poussera à ce que [les discussions sur l'Europe] aillent au bout" , ajoute-t-il. Pierre Laurent rappelle que le groupe communiste à l'Assemblée ne représente que 19 députés, il espère que les résultats du 17 juin lui seront plus favorables, étant donné le score de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle.

Jean-Vincent Placé : réintéresser à l'écologie

Le sénateur Europe Écologie-Les Verts confie qu'il n'est pas déçu d'être absent du gouvernement : "Je trouve que François Hollande a concocté un gouvernement de grande qualité, très équilibré, très compétent." En revanche, le grand ministère de l'Écologie échappe à EELV : "C'était une volonté du chef de l'État, qui a dû arbitrer notamment sur les questions énergétiques."

Lucide sur le poids électoral d'EELV, Jean-Vincent Placé indique que "ce n'est pas un temps où nous sommes renforcés" . Il déplore que l'écologie n'a pas été un sujet qui intéresse : "C'est à nous de réintéresser, c'est à nous de peser davantage sur l'opinion." Le sénateur évoque d'ailleurs l'idée d'un "programme commun" , entre Parti socialiste et écologistes.

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