Révision constitutionnelle : une réforme qui divise la classe politique
Le projet porte sur l'état d'urgence et la déchéance de nationalité. France 3 fait le point.
Près de trois mois après les attentats de Paris, le débat s'ouvre à propos de la révision constitutionnelle. Ce vendredi 5 février, Manuel Valls a ouvert les débats à l'Assemblée sur l'état d'urgence. Selon lui, il a permis de déjouer un projet d'attentat. Mais la pomme de discorde c'est l'article 2 sur la déchéance de nationalité. Il ne compte finalement aucune allusion aux binationaux. Il sera possible de créer des apatrides. Maintes fois revue et corrigée, la réforme divise encore la gauche, "qui renie ses valeurs "selon Cécile Duflot. "C'est oublier que le dernier régime à l'avoir massivement utilisée est le régime de Vichy", a-t-elle déclaré.
Le débat reste vif
Le Front national a finalement pris position contre cette réforme. Dans les couloirs, le débat reste toujours aussi vif à gauche comme à droite. 200 amendements ont été déposés, dont près de la moitié sur la déchéance de nationalité. Le vote solennel doit avoir lieu mercredi.
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