"L'amnistie des prisonniers politiques ? Il n'y a pas de prisonniers politiques. La co-officialité (du corse et du français) ? Il n'y a qu'une seule langue dans la République, c'est le français. Un statut de résident pour les Corses, sur le plan fiscal ? C'est contraire à la République ". Manuel Valls a répondu par un triple non aux principales revendications du nouvel exécutif corse après la victoire des nationalistes aux régionales. Corse : le triple non de Manuel Valls au nouvel exécutif écouter A LIRE AUSSI ►►► Nationalistes corses : après la victoire, l’épreuve du pouvoir"Il y a bien des prisonniers politiques corses" (Gilles Simeoni)"Le Premier ministre ne peut pas croire sérieusement qu'il n'y a pas de prisonniers politiques corses dès lors qu'on s'entend sur l'acception de ce terme. Un prisonnier politique, c'est quelqu'un qui est en détention pour des faits liés à des raisons politiques. Donc à l'évidence il y a aussi des prisonniers politiques corses " a déclaré Gilles Simeoni, le président du Conseil exécutif de la CTC. "C'est un discours destiné à l'opinion publique française" a réagi Gilles Simeoni, le nouveau président du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Corse écouter