Corse : Manuel Valls fixe des "lignes rouges" au nouvel exécutif
"La Corse est dans la France et dans la République et aucun discours, en corse ou en français, ne pourra remettre en question ce lien" a déclaré mercredi soir Manuel Valls sur TF1. Et s'il est prêt à discuter avec le nouveau président de l'exécutif, le nationaliste Gilles Simeoni, tous les sujets ne sont pas sur la table.
"L'amnistie des prisonniers politiques ? Il n'y a pas de prisonniers politiques. La co-officialité (du corse et du français) ? Il n'y a qu'une seule langue dans la République, c'est le français. Un statut de résident pour les Corses, sur le plan fiscal ? C'est contraire à la République ". Manuel Valls a répondu par un triple non aux principales revendications du nouvel exécutif corse après la victoire des nationalistes aux régionales.
Corse : le triple non de Manuel Valls au nouvel exécutif
"Il y a bien des prisonniers politiques corses" (Gilles Simeoni)
"Le Premier ministre ne peut pas croire sérieusement qu'il n'y a pas de prisonniers politiques corses dès lors qu'on s'entend sur l'acception de ce terme. Un prisonnier politique, c'est quelqu'un qui est en détention pour des faits liés à des raisons politiques. Donc à l'évidence il y a aussi des prisonniers politiques corses " a déclaré Gilles Simeoni, le président du Conseil exécutif de la CTC.
"C'est un discours destiné à l'opinion publique française" a réagi Gilles Simeoni, le nouveau président du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Corse
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