Corse : le FLNC met en garde Daech et l'Etat français
"La volonté des salafistes est clairement de mettre en place chez nous la politique de Daech et nous nous y sommes préparés", affirme le FLNC dans son communiqué, trois jours après l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen. "Votre philosophie moyenâgeuse ne nous effraie pas. L'amalgame n'existe que dans l'esprit des faibles et le peuple corse est fort (...) de choix politiques difficiles qui ne nous ont jamais fait basculer comme vous dans la barbarie. Sachez que toute attaque contre notre peuple connaîtrait de notre part une réponse déterminée sans aucun état d'âme."
Un attentat déjoué?
Et le mouvement clandestin affirme, sans donner de détails, qu'il a "permis au mois de juin de déjouer un attentat sur notre territoire dans un lieu fréquenté par le public". Il appelle aussi les "musulmans de Corse", à "prendre position" en dénonçant l'islamisme radical. Et il met en garde aussi l'Etat français qui selon lui porterait une part de responsabilité en cas de drame "car il connaît les salafistes en Corse".
La publication de ce communiqué ce jeudi n'est sans doute pas un hasard. C'est aujourd'hui que les présidents nationalistes de l'exécutif de la Collectivité territoriale de Corse et celui de l'assemblée, Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, doivent soumettre à Assemblée une résolution contre l'islamisme radical.
Sécurité publique & lutte contre #islamisme radical: texte résolution prioritaire proposée demain #Assemblee #Corse pic.twitter.com/ia7T9s71MA
— Gilles Simeoni (@Gilles_Simeoni) July 27, 2016
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