Congrès des "Républicains" : jour de "renouveau" et de "renaissance", pour Sarkozy
"Ce jour est un jour de refondation, un jour de renouveau, un jour de renaissance ", a lancé ce samedi Nicolas Sarkozy pour le discours de fin du congrès des Républicains, nouveau nom (par 83% des adhérents) de l'UMP.
Un discours durant lequel Nicolas Sarkozy s'est livré à une attaque en règle de la majorité présidentielle accusant la gauche au pouvoir d'avoir "trahi " et "abandonné " la République en pratiquant "le coup de force permanent " et en la livrant "aux minorités agissantes et au clientèles électorales ".
Il a également attaqué la gauche qui "prétend avoir le monopole des valeurs de la République ", qui "met tant d'acharnement à détruire l'école ", qui "discrédite la famille " notamment. "Nous n'avons jamais prétendu que d'autres n'étaient pas dignes de se nommer ainsi ", a-t-il aussi lancé en référence à la contestation par une partie la gauche de la nouvelle appellation de l'UMP en "Les Républicains", arguant d'une captation d'héritage.
L'ancien président de la République a ensuite livré sa vision de la République, celle "des droits et des devoirs ", celle de "l'autorité républicaine ", celle de la "confiance " contre la "société du doute et de la suspicio n". "La République de la confiance se construit avec la vérité et non avec le mensonge ", citant François Hollande. Il s'en est pris ensuite implicitement au Front national: "je déteste les extrêmes parce que je refuse les impasses ".
Juppé et Fillon sous les sifflets
Avant l'ancien président de la République, plusieurs ténors de l'UMP sont montés à la tribune. Laurent Wauquiez, Bruno Le Maire, François Fillon ou encore Alain Juppé. Les deux anciens Premiers ministres ont été copieusement hués par la salle.
Alain Juppé, le dernier à parler avant Nicolas Sarkozy a appelé au "rassemblement " expliquant que ces sifflets lui "faisaient de la peine " mais ne "changeaient rien à sa détermination ". "Je me réjouis de partager avec vous l'enthousiasme d'un nouveau départ : celui des Républicains à qui je souhaite, de tout cœur, bon vent. Notre mouvement peut compter sur mon concours, ma loyauté, mon ardeur. J'ai aimé l'UMP. J'aimerai les Républicains ! ", a-t-il répété.
François Fillon a de son côté martelé que le congrès des Républicains ne pouvait "pas être un ripolinage du passé, mais bien un nouveau départ ". ""Nous avons décidé de nous intituler 'Les Républicains' : ce choix nous oblige plus que tout autre car lorsqu'on prend la République comme étendard, il ne nous est pas permis de décevoi r", a-t-il lancé.
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