Cet article date de plus de deux ans.

Présidentielle : Christiane Taubira annonce qu'elle se soumettra au résultat de la Primaire populaire

L'ancienne ministre de la Justice a appelé les autres candidats de gauche à l'Elysée à faire de même. Mais Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon ont répété qu'ils n'y participeraient pas.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La candidate de gauche, Christiane Taubira, le 6 janvier 2022 en Ariège. (IDRISS BIGOU-GILLES / HANS LUCAS / AFP)

Ira ou ira pas ? Christiane Taubira, qui "envisageait" de se présenter à l'élection présidentielle, a annoncé dimanche 8 janvier qu'elle se soumettrait au résultat de la Primaire populaire, une initiative citoyenne prévue du 27 au 30 janvier"J'accepte le risque de la démocratie. J'accepterai le verdict de la Primaire populaire (...), dernière chance d'une union possible de la gauche", a déclaré l'ancienne ministre de la Justice depuis Bondy (Seine-Saint-Denis).

Après avoir envisagé une primaire où s'engagent les candidats, le collectif de la Primaire populaire a changé de pied face au refus de plusieurs candidats, en prévoyant une "investiture populaire", un vote de ses plusieurs centaines de milliers d'inscrits sur internet. "C'est la plus belle des légitimités", a estimé Christiane Taubira, une figure prestigieuse auprès de certains électeurs, mais dont l'entrée dans l'arène en décembre n'a pour l'heure pas suscité de percée dans les sondages.

"J'invite les autres candidats de gauche et écologistes à en faire autant."

Christiane Taubira

en déplacement à Bondy

La candidate socialiste Anne Hidalgo avait reconnu samedi l'échec "pour l'instant" de sa proposition d'une primaire en l'absence de l'engagement des autres candidats à gauche. Yannick Jadot a d'ailleurs réitéré son refus de participer à la Primaire populaire, qui "n'a de populaire que le nom", dimanche sur franceinfo et France Inter. Il a également attaqué Christiane Taubira, sans la nommer, en critiquant "des femmes et des hommes providentiels qui arrivent sans l'ombre d'un projet". "Ce n'est pas mon affaire", a également réagi Jean-Luc Mélenchon, dimanche, sur RTL et LCI. "Ce n'est pas d'union dont nous avons besoin parce qu'elle empêcherait la mobilisation."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.