: Vidéo "Ça leur fera un souvenir" : Ségolène Royal défend l'interpellation de 151 jeunes à Mantes-la-Jolie
L'ancienne ministre de l'Environnement soutient les policiers qui ont procédé à l'arrestation de ces adolescents en leur demandant de se mettre à genoux face à un mur notamment.
"Les policiers ont parfaitement bien réglé les choses." L'ancienne ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, a pris la défense des forces de l'ordre qui sont intervenues jeudi pour arrêter des jeunes à Mantes-la-Jolie (Yvelines), dimanche 9 décembre lors d'une interview aux Echos, Europe 1 et CNews. Leur interpellation a été filmée par un auteur pour l'heure inconnu. Mais les images de ces jeunes principalement âgés de 16 à 18 ans, mobilisés à l'appel des syndicats lycéens, ont beaucoup circulé. On les voit à genoux, mains liées ou derrière la tête, parfois contre un mur, encerclés de policiers.
"Parmi ces jeunes, il n'y avait pas que des lycéens. Il y avait aussi des casseurs qui, avec une sauvagerie incroyable, ont commencé à allumer des feux un peu partout dans Mantes", affirme Ségolène Royal dimanche. Et de poursuivre : "Soyons un peu efficaces et un peu concrets. Ça ne leur a pas fait de mal, à ces jeunes, de savoir ce que c'est le maintien de l'ordre, la police, de se tenir tranquilles. Ça leur fera un souvenir. Et c'est pas mal pour leur redonner le sens de la réalité."
«Ça leur fera un souvenir»: Ségolène Royal défend l'interpellation de 151 jeunes à Mantes-la-Jolie pic.twitter.com/6R7e0IyVZS
— CNEWS (@CNEWS) 9 décembre 2018
"Les policiers ont parfaitement réglé les choses"
"Ces jeunes se sont effectivement retrouvés dans des postures qui choquent les plus anciens, parce que ça rappelle d'autres images", a admis Ségolène Royal. "Mais les policiers ont parfaitement bien réglé les choses. Il n'y a eu aucun blessé, aucun problème. C'est une bonne chose de voir de temps en temps qu'on ne laisse pas ces jeunes, ces casseurs, faire n'importe quoi, n'importe où et n'importe comment", a-t-elle insisté.
L'ancienne candidate à la présidentielle, qui avait proposé en 2007 un encadrement militaire des jeunes délinquants, a conclu : "Alors c'est vrai qu'au lieu d'être à genoux on peut être assis, mais à un moment, il faut aussi être du côté de ceux qui rétablissent la sécurité au péril de leur propre vie."
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