Renault - Fiat Chrysler : une fusion tuée dans l'œuf
Mercredi 5 juin, Fiat Chrysler a retiré son offre de fusion avec le groupe Renault. Le constructeur italo-américain pointe à demi-mot la responsabilité de l'État français.
Fiat Chrysler a retiré son offre de fusion avec le groupe Renault, à l'issue d'un conseil d'administration mercredi 5 juin. Au moment de conclure l'accord, coup de théâtre, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire demande un délai supplémentaire. En colère, le patron de Fiat met fin aux discussions à 00h30 : "Les conditions politiques en France ne sont pas actuellement réunies pour qu'un tel rapprochement puisse être mené à bien."
Des interventions politiques françaises critiquées
Devant les sénateurs, le ministre assume et assure vouloir préserver l'alliance Renault-Nissan. Côté salariés, le mariage raté est plutôt bien accueilli, certains redoutaient la fusion. "Peut-être qu'on va prendre un peu de valeur aux yeux de Nissan", indique un employé. Mais certains syndicats favorables à l'alliance se disent déçus. Même frustration en Italie où le gouvernement et le groupe Fiat regrettent des interventions politiques françaises dans ce dossier.
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