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Bruno Le Maire à Radio France Politique : "La France sera plus forte s'il y a plus d'Europe"

Invité ce dimanche 4 décembre de l'émission Radio France Politique, le ministre de l'Agriculture et délégué au projet présidentiel de l'UMP est revenu sur l'europhilie de la majorité et ce qu'il appelle la "germanophobie" du Parti socialiste.
Article rédigé par Pierre Breteau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (AFP François Guillot Radio France)

 

Bruno Le Maire affirme sa conviction, et celle de sa famille politique, sur l'importance du partenariat franco-allemand : "La France sera plus forte s'il y a plus d'Europe, et pour avoir plus d'Europe, il faut dialoguer avec l'Allemagne." Il cite l'ancien président socialiste François Mitterrand, comme une dédicace à François Hollande : "Par quoi commencer si ce n'est par le plus difficile, le plus difficile c'est la relation entre la France et l'Allemagne, le plus difficile c'est la construction européenne."

C'est le délégué général au projet présidentiel de l'UMP qui défend la position française, Bruno Le Maire explique que nos voisins allemands s'alignent aussi sur des décisions françaises : "Quand nous parvenons à sauver le programme d'aides aux plus démunis, les Allemands se mettent sur la ligne française et acceptent des concessions très fortes."

Bruno Le Maire estime que pour sortir de la crise, l'Europe est indispensable : "Il faut reprendre la main sur les marchés, mais pour cela il faut être crédible" , selon lui ce n'est possible qu'avec l'Union européenne. Il explique que pour éviter une nouvelle crise comme celle que connaît la Grèce, "il faut un meilleur contrôle des budgets nationaux à l'échelle européenne" , et pour ce faire il faut plus de coopération.

Thème important de la campagne en cours, le problème de la souveraineté soulevé à gauche et au Front national, Bruno Le Maire explique que ce sont deux choses séparées mais que c'est "la crise financière [qui] abime les souveraineté européennes" . Toujours à propos de la campagne présidentielle, le ministre de l'Agriculture cite Shakespeare en parlant des débuts de François Hollande comme candidat : "C'est beaucoup de bruit pour rien".

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