Présidentielle : une campagne sous surveillance
Suite à l'arrestation des deux terroristes présumés hier à Marseille (Bouches-du-Rhône), la sécurisation des candidats et des différents meetings a été renforcée. C'était notamment le cas hier soir, mardi 18 avril, au Zénith de Toulouse (Haute-Garonne), où Benoît Hamon avait rassemblé près de 6 000 personnes.
Plusieurs milliers de militants et sympathisants sont attendus pour l'un des derniers grands meetings de Benoît Hamon. À l'entrée, les mesures de sécurité sont bien accueillies. Dans la salle, le dispositif de protection a été étoffé. "L'un de mes rôles consiste à accentuer la pression sur la mise en place pour que cette vigilance soit à son maximum. Car on a Benoît Hamon, mais on a aussi la sécurité de toutes les personnes qui viennent assister au meeting, et c'est aussi important", explique Éric Plumer, responsable du service d'ordre du PS.
"Je ne veux pas instrumentaliser politiquement cet événement-là"
Plus tôt, lors d'une visite d'un quartier populaire de Toulouse (Haute-Garonne), Benoît Hamon relativise le danger. Pour lui, la menace terroriste ne doit pas changer le cours de la campagne : "Je ne veux pas instrumentaliser politiquement cet événement-là, qui est suffisamment grave", a déclaré le candidat. Aujourd'hui, mercredi 19 avril, en fin d'après-midi, le candidat socialiste organise un rassemblement en plein air Place de la République à Paris. La sécurité sera considérablement renforcée.
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