Retrait de Benjamin Griveaux : le délégué général de La République en marche a rencontré Cédric Villani

Article rédigé par Margaux Duguet, Pierre Godon
France Télévisions
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L'ancien porte-parole du gouvernement et ex-candidat aux élections municipales à Paris, Benjamin Griveaux, lors de son annonce de retrait de la campagne, le 14 février 2020 à Paris.  (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Celui ou celle qui remplacera Benjamin Griveaux dans la course pour la mairie de Paris devrait être connu "au plus tard, en début de semaine prochaine", a promis le délégué général de La République en marche, Stanislas Guérini. 

Ce qu'il faut savoir

Qui remplacera Benjamin Griveaux comme candidat de La République en marche (LREM) aux élections municipales à Paris ? L'ancien porte-parole du gouvernement s'est retiré de la course, vendredi, après la diffusion sur internet de vidéos à caractère sexuel et de conversations personnelles qui lui sont attribuées. Le délégué général de La République en marche, Stanislas Guérini, s'est entretenu avec Cédric Villani samedi 15 février, a appris franceinfo auprès de l'entourage du candidat à la mairie de Paris. Suivez notre direct. 

Un remplaçant "au plus tard en début de semaine prochaine". Le délégué général de LREM, Stanislas Guerini, a indiqué vendredi soir avoir "fixé pour objectif" que celui ou celle qui sera "choisi(e) pour porter le projet de la majorité présidentielle à Paris soit connu, au plus tard, en début de semaine prochaine". Si la secrétaire d'Etat Marlène Schiappa a annoncé qu'elle ne succéderait pas à Benjamin Griveaux, le député de Paris, Mounir Mahjoubi, s'est déclaré "disponible"

 Piotr Pavlenski "parfaitement conscient de ce qu'il a fait". L'artiste contestataire russe Piotr Pavlenski, réfugié politique en France, assure être à l'origine de la publication de ces images et conversations. Piotr Pavlenski, qui revendique la "porno-politique" contre "l'hypocrisie""est parfaitement conscient et convaincu de la justesse de ce qu'il a fait", a déclaré à franceinfo Juan Branco, son avocat. 

Le gouvernement appelle à "des sanctions exemplaires". La diffusion d'images à caractère sexuel d'autrui, prises dans un lieu public ou privé, est passible de deux ans de prison"Il faut que la justice s'en saisisse et qu'elle prononce des sanctions exemplairesa défendu le ministre de la Culture Franck Riester, sur franceinfo. Il ne faut pas laisser sans suite judiciaire la divulgation de vidéos à caractère sexuel sans le consentement des intéressés. Ce n'est pas anodin. C'est très grave."