Violences à Chanteloup-les-Vignes : le gouvernement réfute tout laxisme
Le gouvernement se mobilise après le week-end de violences à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines). Mardi 5 novembre au matin, trois ministres se sont rendus sur place pour délivrer un message de fermeté et d'espoir.
De la tôle éventrée, squelette d'un rêve parti en fumée pour Neusa Thomasi, qui dirigeait un cirque social à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines). Le chapiteau a été incendié samedi 2 novembre. Une carcasse faite de poutres calcinées, à l'intérieur de laquelle le sol n'est qu'amas de cendres et de toile brûlée. La directrice du cirque a reçu des soutiens du monde entier. Alzira Pages s'occupait des fresques en mosaïque du chapiteau. Elle n'a pu qu'assister à leur destruction le soir de l'incendie.
Deux personnes mises en examen
Face à ces débordements, le gouvernement a voulu afficher sa fermeté. Mardi 5 novembre, trois ministres se sont rendus à Chanteloup-les-Vignes pour condamner les violences urbaines. "Nous irons chercher mètre carré par mètre carré chacun de ces territoires pour les rendre à la République", a expliqué le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. Les deux personnes interpellées lundi ont été mises en examen.
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