Rodéos sauvages : l'Etat condamné pour inaction
À Marseille (Bouches-du-Rhône) notamment, des jeunes se livrent à des rodéos urbains en deux-roues. L’Etat a été condamné jeudi 20 août pour inaction face à ce phénomène dangereux et bruyant.
Dans les quartiers Nord de Marseille (Bouches-du-Rhône), des rodéos sont organisés jours et nuits. À moto, des individus réalisent des figures acrobatiques et roulent à grandes vitesse, parfois sans casque et souvent au péril de leur vie. Des dangers et des nuisances sonores qui empoisonnent la vie des riverains, impuissants.
Course-poursuite autorisée à Paris
Après avoir porté plainte il y a deux ans, un collectif d'habitants vient d'avoir gain de cause. Jeudi 20 août, l'État a été condamné à 10 000 euros de dommages et intérêts pour son incapacité à faire cesser les rodéos sauvages à Marseille. "Les commissariats vous renvoient sur le 17, et puis le 17 vous dit qu'ils n'ont pas de moyens, pas de voitures, pas d'équipage qui fait qu’ils ne peuvent pas s'en occuper, ils ont d'autres priorités", raconte la présidente d’un collectif de riverains, Nathalie Lafon. Les autorités tentent désormais de durcir le ton. A Paris, par exemple, le Préfet autorise désormais à prendre en chasse les rodéos. Mais les syndicats de policiers veulent être mieux protégés juridiquement en cas d’accident.
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