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Baisse du budget de la politique de la ville : des élus de Seine-Saint-Denis dénoncent un "coup de massue"

Plusieurs élus de gauche du département, l'un des plus pauvres de France, dénoncent la baisse du budget de la politique de la ville et des contrats aidés, dans une tribune publiée vendredi 1er septembre sur le site de "Libération". 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le président (PS) du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, à Bobigny (Seine-Saint-Denis), le 21 juillet 2017.  (CHARLES PLATIAU / REUTERS)

Ils condamnent un véritable "coup de massue" pour les quartiers populaires. Plusieurs élus de gauche du département de la Seine-Saint-Denis, l'un des plus défavorisés de France, dénoncent la réduction du budget de la politique de la ville et des contrats aidés, vendredi 1er septembre. 

"Après une baisse drastique de 46,5 millions d'euros du budget de la politique de la ville, dont 2,1 millions rien que pour la Seine-Saint-Denis, ce gouvernement continue de cibler les quartiers populaires", écrivent Stéphane Troussel, président (PS) du conseil départemental, plusieurs maires PS et PCF ainsi que des responsables associatifs du département.

Des projets vont être "balayés d'un revers de main avec des baisses allant jusqu'à 50%", regrettent les signataires, dans une tribune publiée sur le site de Libération. Le gouvernement a annulé des crédits de l'État destinés aux collectivités territoriales pour un montant d'environ 300 millions d'euros en 2017.

Une "grave erreur, lourde de conséquences" 

Ces réductions, qui portent sur des "projets non engagés" selon le ministère de la Cohésion des territoires, touchent notamment les crédits de la politique de la ville, qui permettent de financer des actions des collectivités ou des associations dans les quartiers prioritaires. 

Les élus de Seine-Saint-Denis dénoncent également la diminution "massive" des emplois aidés. Le gouvernement prévoit en effet une enveloppe de 320 000 contrats aidés en 2017, contre 459 000 en 2016.

Cette décision "saborde" le fonctionnement et les projets de "nombreuses structures", selon les signataires de la tribune. Elle est, selon les élus, une "grave erreur, lourde de conséquences" pour la Seine-Saint-Denis, où "plus de 20 000 associations" sont engagées. "Les forces vives de Seine-Saint-Denis sont en danger", écrivent-ils. "Le gouvernement doit revoir sa copie et adresser très vite des signaux positifs à notre territoire et aux acteurs qui s’y engagent."

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