: Vidéos Cinq séquences à retenir de "L'Emission politique" avec Arnaud Montebourg
Jeudi soir, l'ancien ministre du Redressement productif était l'invité de "L'Emission politique" de France 2, présentée par Léa Salamé et David Pujadas.
Arnaud Montebourg jouait gros ce soir. Invité de L'émission politique de France 2, jeudi 22 septembre, l'ancien ministre de l'Economie et du Redressement productif a tenté de relancer une campagne présidentielle qui patine. Franceinfo vous propose de revoir cinq des moments les plus marquants de l'émission.
"Est-ce que vous pensez que des travailleurs peuvent encore vous croire ?"
C'était l'un des moments forts de l'émission. Invité sur le plateau, Jean-Pierre Mercier, délégué syndical CGT chez PSA, a mis l'ancien ministre du Redressement productif et de l'Economie face à son bilan. "Est-ce que vous pensez que des travailleurs peuvent encore vous croire ?", lui a demandé le syndicaliste, en référence aux fermetures de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois et d'Arcelor-Mittal à Florange. "Oui", a répondu Arnaud Montebourg, avant de se défendre : "Nous n'avons pas pu sauver Aulnay, mais nous avons sauvé Peugeot". Sur les 1693 dossiers qu'il dit avoir "suivis", il affirme avoir sauvé "85%" des emplois menacés.
"Je vais vous envoyer mes économistes, vous allez apprendre quelque chose!"
Arnaud Montebourg s'est montré particulièrement ambitieux sur le plan économique. Il assure qu'avec ses propositions, la France gagnera deux points de croissance sur un mandat et qu'il fera diminuer le nombre de chômeurs de 500 000. Il est prêt à "envoyer ses économistes" à François Lenglet, qui semblait douter de la pertinence de ce chiffrage.
"L'objectif de la laïcité, c'est d'être inclusif"
Jusqu'à présent, Arnaud Montebourg s'était peu exprimé sur les polémiques qui ont agité la classe politique tout l'été: burkini, laïcité, islam... Interrogé par le maire LR de Cannes David Lisnard sur les problèmes de communautarisme, Arnaud Montebourg a tenté de définir une position médiane : "L'objectif de la laïcité, c'est d'être inclusif". Sur ces thématiques, il se place donc plus du côté de François Hollande que de Manuel Valls, très à l'offensive sur ces questions.
"Mon parcours est rectiligne"
Soutien de Ségolène Royal en 2007, de Martine Aubry en 2008, de François Hollande en 2011... En quelques mots, David Pujadas est revenu sur la "versatilité" d'Arnaud Montebourg tout au long de sa carrière politique. "Sur le plan de mes convictions, mon parcours est rectiligne, s'est-il défendu. La constance, c'est d'abord la fidélité à des convictions".
"Je ne suis pas un farouche partisan du nucléaire"
Arnaud Montebourg a tenté de gommer, ou en tout cas nuancer, son image de pro nucléaire. Tout en assurant que le nucléaire est une solution pour lutter contre le réchauffement climatique, il s'est à deux reprises référé à Nicolas Hulot. Sans doute pour envoyer des signaux aux électeurs écolos tentés de participer à la primaire.
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