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Présidentielle 2022 : Arnaud Montebourg appelle à "l'unification" de la gauche

Dans un entretien accordé à "Libération", l'ancien ministre et candidat à la présidentielle évoque une "situation politique extrêmement périlleuse avec une victoire probable de l'extrême droite au printemps".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Arnaud Montebourg, le 22 octobre 2021, sur le parking d'un centre commercial, à Gonesse (Val-d'Oise). (SERGE TENANI / HANS LUCAS / AFP)

Un nouvel appel à l'union. Le candidat à la présidentielle Arnaud Montebourg a réclamé, mardi 7 décembre, "l'unification des forces autour d'un candidat commun" à gauche à la présidentielle. Dans un entretien à Libération, l'ancien ministre de l'Economie, crédité de 1 à 3% des intentions de vote dans les sondages, constate une "situation politique extrêmement périlleuse avec une victoire probable de l'extrême droite au printemps".

Il appelle, "devant ce péril, à une unification des projets et des candidatures à gauche", en lançant un avertissement : "Attention, nous sommes et serons tous responsables de cette situation si elle n'évolue pas."

"Je lance un appel à l'unification des forces autour d'un projet et candidat commun."

Arnaud Montebourg

à Libération

S'il estime que son projet est "singulier et devra être défendu", le candidat de la "Remontada de la France" reconnaît que depuis sa déclaration de candidature le 4 septembre, "soyons honnêtes, rien n'a bougé". Mais plus globalement "tous les candidats de gauche ont baissé : les Verts n'ont pas eu d'effet primaire, Anne Hidalgo, qui était la plus haute, baisse à chaque fois qu'elle parle, et Jean-Luc Mélenchon ne parvient plus à décoller".

Aucun de ces trois principaux candidats de gauche n'atteint durablement les 10% d'intentions de vote dans les sondages. Selon Arnaud Montebourg, "les électeurs de gauche se retirent de la présidentielle, ils sont déprimés devant la désunion. (...) Aucun candidat ne peut créer la dynamique au détriment des autres car le peuple de gauche ne veut pas choisir". Et l'ancien ministre socialiste de prévenir : "La gauche est, si elle ne s'unit pas, menacée de disparition."

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