L'Elysée dément avoir dû choisir entre Manuel Valls et Arnaud Montebourg
Le Premier ministre aurait mis sa démission dans la balance auprès de François Hollande. L'Elysée parle cependant d'un "consensus absolu".
Un "consensus absolu". C'est dans ces termes que l'Elysée décrit, dans un communiqué, la position de François Hollande et Manuel Valls sur la démission du gouvernement, lundi 25 août. Mais aussi sur la mise à l'écart du gouvernement d'Arnaud Montebourg, au lendemain de sa forte remise en cause de la politique gouvernementale. Pourtant, selon les informations de France 2, le Premier ministre aurait posé un ultimatum au président de la République, le forçant à choisir entre les deux hommes.
L'Elysée était "sur une ligne plus soft"
"C'est lui ou moi ! (...) Si tu refuses, ce sera sans moi !" C'est, selon l'un de ses proches cité par Le Parisien, le message qu'a envoyé, entre dimanche et lundi, le Premier ministre à François Hollande. Ce dernier n'aurait pas été partisan d'une solution aussi radicale. "Valls aurait forcé la main à Hollande. L'Elysée était sur une ligne plus soft", explique Nathalie Saint-Cricq, chef du service politique de France 2.
"Il y a eu un consensus absolu sur l'analyse de la situation et la réponse qu'il convenait d'y apporter", a précisé à l'AFP une source dans l'entourage de François Hollande. Manuel Valls a été reçu pendant une heure, lundi matin, à l'Elysée, avant l'annonce de la démission de son gouvernement et de la formation d'une nouvelle équipe par lui-même d'ici à mardi.
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