Après deux jours de débats, les députés socialistes rentrent dans le rang
Se dire les choses, c'est l'exercice compliqué mais utile auquel
les socialistes se sont livrés lundi et mardi matin. Au départ
ce séminaire de dialogue entre les parlementaires et gouvernement socialistes devait
durer une seule journée mais les députés socialistes en avaient, selon
l'expression du député de l'Essonne Jérôme Guedj, "gros sur la
patate ". Il a donc fallu consacrer une matinée supplémentaire à ces
échanges à l'Assemblée nationale.
Matinée supplémentaire pour se dire les choses
Mardi en fin de matinée, chacun avait exprimé son point de
vue. Une thérapie de groupe au cours de laquelle Jean-Marc Ayrault a joué le rôle
de l'oreille attentive. L'ancien président du groupe socialiste à l'Assemblée
sait mieux que nul autre à quel point l'exécutif a besoin des parlementaires.
L'actuel
Premier ministre a su les flatter "Je compte sur les députés. Sans eux,
rien n'est possible ". Mais il les a aussi rappelés à leur devoir, celui de
soutenir la politique du gouvernement et par conséquent le programme pour
lequel le président de la République a été élu l'an dernier.
Force, solidarité, cohérence
Pour sentir à nouveau le souffle du printemps dernier, Annick
Lepetit, porte-parole du groupe PS, a résumé la nouvelle ligne à suivre au sein
de la majorité pour retrouver "Force, solidarité et cohérence " :
"Oui au débat interne mais pas en externe dès lors que l'arbitrage est
rendu ".
Après les mots, les actes... Les uns et les autres vont passer
de la théorie à la pratique dès mardi après-midi lors du vote à l'Assemblée nationale des grandes orientations budgétaires pour les trois ans à venir.
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