Anti-Roms : la "suspension" de Luc Jousse confirmée par l'UMP
Le 12 novembre dernier, le maire UMP de Roquebrune-sur-Argens,
Luc Jousse, avait regretté que les pompiers soient arrivés "trop
tôt " pour éteindre un incendie dans un camp rom.
Devant la polémique, il a d'abord été suspendu de l'UMP au niveau local. Une suspension confirmée ce mercredi par le bureau politique en attendant que le Conseil national ne décide, le 25 janvier prochain, s'il y a lieu ou non de l'exclure. Et pourtant, selon le règlement
intérieur de l'UMP (voir plus bas), c'est bien le bureau politique qui exerce le "*pouvoir disciplinaire"
- sur les adhérents de l'Union titulaires d'un mandat électif. L'exclusion aurait donc pu être prononcée dès ce matin. Une exclusion que souhaitait Jean-François Copé.
Invité de France Info, le président de l'UMP, a en effet répondu "oui " à la question de savoir s'il fallait exclure cet
élu de l'UMP. Il a parlé de "comportements inacceptables ", qui "n'ont
rien à voir avec les valeurs que nous défendons". Avant d'enchaîner sur l'immigration. Car cette critique des propos de Luc Jousse est suivie d'un "mais". Puisque Jean-François Copé assure que ces propos "ne doivent pas faire
oublier qu'il y a une action qui doit être conduite parce que ce qui se passe
est inacceptable du point de vue de l'accueil des populations roms qui
aujourd'hui, dans la manière dont les choses se passent, génère des problèmes
pour eux-mêmes et pour beaucoup de nos compatriotes".
[null,null] Extrait du règlement intérieur de l'UMP publié par France_Info.fr
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