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Non-lieu requis pour Eric Woerth dans l'affaire de l'hippodrome de Compiègne

Une enquête avait été ouverte pour prise illégale d'intérêts dans cette affaire.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'ancien ministre UMP Eric Woerth, le 30 août 2014 au Touquet (Pas-de-Calais). (PHILILPPE HUGUEN / AFP)

Non-lieu requis dans l'affaire de l'hippodrome de Compiègne. L'avocat de l'ancien ministre du Budget, Eric Woerth, a annoncé samedi 18 octobre qu'un non-lieu avait été requis par le ministère public pour son client.

L'affaire, qui porte sur la vente contestée de cet hippodrome, n'est pas terminée. Il appartient désormais à la commission d'instruction de la CJR de prendre une ordonnance de renvoi ou de non-lieu pour l'ancien ministre, qui avait été placé sous le statut de témoin assisté. L'enquête a été ouverte pour prise illégale d'intérêts.

"C'est un soulagement"

Selon l'avocat de l'ancien ministre, "les réquisitions constatent qu'il peut y avoir des problèmes d'ordre administratif mais pas d'intérêt personnel pour Eric Woerth et qu'il n'y a pas de dimension pénale" dans le dossier.

"Ce n'est pas une surprise mais c'est un soulagement. Et sans lire dans le marc de café, on peut se dire qu'on devrait aboutir à un non-lieu", estime l'avocat, en faisant valoir que la commission d'instruction de la CJR a terminé son enquête sans mettre en examen l'ancien ministre.

Au centre des interrogations de la justice, la décision, prise le 16 mars 2010 par l'élu de l'Oise, alors ministre du Budget, de valider par arrêté la vente de gré à gré pour 2,5 millions d'euros d'une parcelle de 57 hectares de la forêt de Compiègne, comportant un golf et un hippodrome, à la Société des courses de Compiègne (SCC), jusqu'alors locataire. Une décision prise malgré l'opposition de responsables de l'Office national des forêts (ONF) et les réserves du ministère de l'Agriculture.

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